Un an ! putain... un an !
Il y a exactement un an, après huit ans d'une folle passion BDSM, je décidais de me séparer de bitch. Souhaitant garder mon weblog sans y retirer aucune de ses rubriques qui n'avaient plus lieu d'être, je décidais (avec l'aide de la fée), d'ouvrir un nouveau cahier, ce blog là.
Il s'en passe des choses en un an...
La mort de deux êtres chers, deux trop longs séjours hospitaliers, de gros ennuis, des petites emmerdes (ou le contraire... mon réfrigérateur vient de me lâcher... pffff)... Et puis comme tout n'est pas négatif, plein de petites joies qui font de grands bonheurs. La vie en somme...
Qu'en est-il du BDSM ? Et bien... j'aime toujours en parler, lire sur le sujet, rêver, rencontrer des gens que je connais, voir mes amis dans ce monde... Mais je n'ai certainement pas envie, et pendant tout ce laps de temps je n'ai jamais eu envie de faire une autre recherche de soumis. Je ne supporte plus les chats, ainsi que tout autre lieux de dialogue.
C'est comment après la rupture chez les pervers Sado/Maso ?
Justement je voulais parler de cet ami revu mercredi (j'y consacrerai un billet) qui me disait que dans le BDSM, rares (mais ça existe) sont les relations amoureuses. Ca ressemble à l'amour... comme le Canada dry ressemble à de l'alcool. Pour moi effectivement, ce fut plus passionnel qu'amoureux. Il m'est arrivé d'avoir envie de le tuer.
La première des choses, en ce qui me concerne, fut de me distraire de la dépendance. La dépendance est quelque chose de perfide qui nous prend aux tripes, jusqu'à la nausée. On se croit guéri, et soudain quelque chose nous rappelle que l'autre est toujours bien là dans notre mémoire, jusque dans notre corps avec les mêmes sensations éprouvées en sa présence... Mais la présence a fui, on ne la retrouvera plus jamais... Et c'est l'oppression du manque. La dépendance, c'est un tout, mais aussi en dehors du BDSM, les rires, la complicité, les regards plus évocateurs que les mots, les rires, la confiance, les surprises, les rires....
Je serais bien embarrassée de parler au nom de bitch. Après plusieurs mois de silence, nous avons bien essayé de rester en contact... Quelques jours bienheureux, puis nous constations que les défauts de nos qualités se retrouvaient intacts. Ni lui, ni moi n'avions changé de caractère. Paroles malheureuses, reproches. Il reste toujours dans mon coeur. Il n'y a que sur facebook où l'on est ami avec tout le monde sans vraiment se parler ou connaître les gens.
Un an après... apaisés, chacun reprend sa liberté.
Illustration : Avec l'aimable participation de