Elle aimait la vie, l'amour, le plaisir, tous les plaisirs, les hommes, les gens un peu fous, la passion, l'extrême, le soleil, les rires, la fête, l'humour, l'intelligence, le martinet, le glamour, Paris, la musique, les fleurs, son blog, et vous. 

Vous, les lecteurs et commentateurs qu'elle a rencontrés au cours de toutes ces années sur le net,  que ce soit en virtuel ou en réel. 

Je suis l'une de ces rencontres, je suis administrateur sur son blog, elle est la marraine du mien. Au-delà de toutes nos différences, j'ai un profond respect et une grande amitié pour elle, elle m'a énormément appris. 

C'est donc à moi que revient la lourde et triste responsabilité de poster un dernier message sur son blog, et de vous annoncer la disparition de Dame.

Elle n'aurait pas aimé une note larmoyante, il y a peu elle citait Nicolas Rey : "La gravité c'est le bonheur des imbéciles, la légèreté c'est l'élégance". 

Alors j'essaie d'être légère même si j'ai le coeur lourd, je lui offre ces roses, je les avais photographiées pour elle, et elles ressemblent à celles que j'ai envoyées pour l'accompagner dans son dernier voyage.  Des roses féminines et froufroutantes, des roses légères... 

Chère Dame, je vous souhaite d'avoir trouvé la paix, et la fin des souffrances. Et j'espère que les hommes sont séduisants, là où vous êtes... Il y a des valeurs fondamentales, quand même ! :)

Je remets cette photo, déjà postée par vous-même, et que j'adore car elle respecte votre mystère. Elle me fait penser aussi à cette citation de Madame de Maintenon, en exergue de votre précédent blog : "J'ai porté bien des noms en ce monde et revêtu bien des visages. Je suis une multitude".

La première note sur ce blog se terminait ainsi : "Je vous offre ces fleurs, et je vous souhaite tout l'amour du monde...".

C'est ainsi qu'il se finira.  Au revoir, Dame... ♥

Et merci de tout coeur pour tout ce que vous m'avez apporté, nous avez apporté à tous et toutes... 

Nerilka / Pastelle

NB : Le "Contactez l'auteur", sur ce blog, renvoie désormais à ma propre adresse.  

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Edition du 6 septembre

Quelques hommages, ici et là, pour rassembler ceux qui l'aimaient

(Si j'en ai oublié faites le moi savoir, merci)

 Devilish Lady, Une route

Doigt de miel, Le silence

Envie d'un vertige, Dame Saadia, Juliette, La Femme au Turban.

Exigeant, Putain de Faucheuse

Les Ecrits Pourpres, Elle et Lui, Hommage

Maîtresse Cassandre, En silence

Nicole, H comme hommage

Rose-Violette, Adieu, chère Dame

Stan, Au fil des jours, Au revoir, "Dame"

Vilaine Fille , In Memoriam

Waldo, Ciao, Dame

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Mieux que des Louboutins qui seront démodés la saison prochaine, Dominatrices fétichistes de matières nobles comme le latex et le caoutchouc, n'hésitez pas à chausser vos nouvelles palmes talons aiguilles pendant vos vacances au bord de la mer. Les soumis masochistes vous diront "merci", quand sur la plage, en train de câliner vos petit petons bien chaussés, ils se retrouveront avec une belle baffe, alors que vous ne lèverez même plus la main… Attention, ça fait mal.

Comment allier élégance et  sévérité…

Au lever : les toilettes communes. Dans la rue, les toilettes communes. Chez les amis : des chaises perçées servant de lieu de réception. Cette curieuse manière de recevoir n'était pas réservée qu'aux rois ou aux grands seigneurs comme les exemples le plus souvent cités inciteraient à le croire. Marguerite de Navarre met ainsi en scène une bourgeoise amoureuse qui reçoit son voisin sur sa chaise perçée sans que celui-ci ne songe à s'en offusquer le moins du monde.

J'ai vu cette rubrique sur le web, qui risque d'amuser tous ceux qui n'ont pas connu le site fesrouges, amoureux et admirateurs de la fessée.

Il  suffit de cliquer sur la gauche, et vous amuser à mettre en pratique suivant la saison et l'alphabet, pour fesse-ci,  fesse-ça  qui  vous plaira.

Amusez-vous bien !

"En mai, fesse qui te plait"

"Breakfesse : n.m. - première fessée de la journée. Il ne faut pas l'escamoter, et encore moins la sauter : elle doit au contraire être suffisamment calorique pour assurer le plein d'énergie."

Vous devriez retrouver tout l'alphabet. Ce n'est que de l'humour.

http://wikifesrouge.wikispaces.com/  

http://wikifesrouge.wikispaces.com/P

POUR EN FINIR AVEC... LE PENIS.

En 1998, Gabriel Cohn-Bendit publia un pamphlet contre la suprématie du pénis, trop agressif, appelant ses congénères à abandonner la penétration et à lui préférer caresses, papouilles et suçotements. L'irrupion du Viagra mit en fureur ce militant de la détumescence.

AVEC LA FACON MASCULINE D'URINER DEBOUT.

Certaines féministes allemandes collent des affichettes dans les WC pour obliger les mâles à pisser assis et en finir avec l'arrogance phallique.

Il est temps que ça change !!

"Le paradoxe amoureux"  Pascal Bruckner

D'après Paulhan, Histoire d'O, roman dit érotique ressemble d'avantage aux romans sentimentaux qu'à la pornographie. Il s'emerveille, dans sa préface à ce roman de sa "décence".

En effet, dans Histoire d'O, le vagin est invariablement appelé  " le ventre" et l'anus "les reins", le pénis "le membre" ou au pis  "la verge" ; seuls les instruments de torture sont décrits dans le détail par leurs noms véritables.

Quand à la pornographie "sans mérite littéraire" destinée avant tout aux hommes, l'emploi fréquent des mots obscènes trascrits en toute lettre est de rigueur. Nous pouvons ouvrir le livre à n'importe quelle page et en recevoir le choc sensuel sans travail d'imagination et sans attente... Un fait lexical demeure constant : c'est la pauvreté du vocabulaire de la jouissance féminine. Nul auteur n'illustre cette carence mieux que Sade. En effet, ses libertines  baisent et parlent eactement comme ses libertins.

Elles affirment toutes "bander" et "décharger", de préférence en suppliciant d'autres femmes.

- "Et vous Madame, bandez-vous en voyant souffrir ? ..."

- "Vous le voyez monsieur répondit la tribade en montrant le bout de ses doigts inondés de foutre de son con."

La jouissance physique  n'est pas masculanisée par la violence physique, elle l'est par la violence verbale. Les blasphèmes et les mots orduriers accompagnent presque toujours l'orgasme des personnages sadiens :

- "J'inonde les lèvres et le gosier de ma suceuse, qui elle même lance des torrents dans la bouche de Laurette. Flavie se joint bientôt à nous, et la charmante libertine perd son foutre en jurant comme un charretier." (histoire de Juliette).

PS. C'est quand même à Sade que va ma préférence...

D'après "Mosaïque de la pornographie" Nancy Huston

Qui a la solution  pour retrouver la magie d'antan ?

Miss Tick

N'oubliez pas la fête de la musique. 

 Belle soirée à tous.

Voilà trois jours, je commençais ce billet dans mon lit d'hôpital sachant que très bientôt je serais libérée des tuyaux qui me servaient de chaînes.

Quarante et un jours d'hôpital, c'est pas cool.

J'en avais écrit trois pages… et puis à l'instant, devant l'ordinateur je n'ai envie que d'une seule chose,  remercier la Faculté au grand complet. Du Grand patron chef de service au personnel de salle qui veille avec tant d'attention sur les malades. En passant par celles que j'appelais "mes vampirettes" du matin, toujours prêtes à retirer quelques tubes de sang, même le dimanche.

Merci, merci à vous tous pour vos messages qui me tiraient suivant les jours, une larme, un sanglot ou un sourire. Merci Françoise d'avoir joué le rôle du messager, cela te va très bien. Et merci à tous ceux et celles qui se sont exprimés directement par le téléphone.

Vous êtes formidables… bonne continuation à tous.

Illustration Pastelle