Etre une femme...
Cette année, à l'occasion de la journée de la femme, j'ai envie de rester une femme… quoi de plus naturel. Aucune envie d'être l'égale de l'homme. Qu'est-ce qu'un homme a de plus que moi hein ? qu'on me le dise.
Je porte des pantalons, je fume, et j'ai divorcé,
Je regarde les matchs de foot et rugby à la télé en buvant de la bière et mangeant des pizzas, livrées par un jeune homme tout mimi… que je détaille des pieds à la tête (oui je commence par le bas) sur le pas de la porte.
J'ai les mêmes diplômes qu'un homme, et j'ai déjà couché avec un prof.
Je m'arrange toujours dans les transports en commun, à coller mes seins dans le dos d' un beau brun… s'il se retourne, je lève la tête d'un air candide, vers le panneau de la direction.
Je n'ai même pas l'occasion de faire une drague imbécile, au risque de me prendre un râteau. J'adopte directement un mec… je peux même choisir sa couleur de cheveux, son job et mes loisirs.
Et cerise sur le gâteau… J'en ai une belle, aussi vigoureuse que celle de Rocco. La mienne ne connait jamais la panne.. Dans les jeux SM, je peux dire sans complexe : "salope, à genoux suce-moi"
J'imagine la tête des hommes qui me lisent et qui regrettent le coté glamour…J'ai cet avantage sur les hommes, que je peux me maquiller sans laisser déborder mon rouge à lèvres bien rouge, porter des fleurs, des papillons , ou des bandeaux dans les cheveux, des hauts talons sans me tordre les pieds, m'habiller de toutes les couleurs, pourtant je suis souvent en noir… dire des mots tendres avec une grande sincérité, sans pour autant vouloir coucher.
Parler chiffons, dire du mal des hommes avec les copines… Oui je suis bavarde… mais dans le cas contraire, je ne serais pas une femme…
Sans oublier la journée de la femme
Message perso : Joyeux Anniversaire à la Cie des Loups.
Edit 9h30
C'est si juste... Tant que la femme n'aura pas compris qu'elle est LIBRE de son corps, de sa vie, il en sera ainsi.
"Plus insidieuse est l'intériorisation des normes masculines par les femmes qui se comportent vis-à-vis d'elles-mêmes comme des bourreaux. La dictature de la minceur, de la jeunesse, la pression mise sur les mères et femmes parfaites fait de la vie des femmes une lutte permanente pour la reconnaissance. Le corps de la femme, stigmatisé par la pornographie, norme sexuelle prédominante qui a envahi jusqu'aux canons de la mode, réduit la femme à un objet, en mettant son corps en morceaux."
Par ici l'excellent article