Fessée dans le ménage
"Une dame veuve, fort honorable, et dont jadis, en province, j’eus l’agréable honneur de partager quelque temps les bonnes grâces, me confia que son défunt mari se soumettait fort volontiers à une correction de sa main. Elle aimait cet exercice et, au début, l’exécutait en riant ; mais lui qui adorait se transformer en bébé près de sa femme, sollicita d’elle qu’elle demeurât sérieuse pendant la correction et la lui infligeât comme si c’était réellement « pour de bon ». Ainsi faisait-elle. Souvent, au cours d’une discussion ou bien lorsqu’un avis émis par elle n’était pas approuvé par le mari, elle le prenait par la main, comme un enfant, et l’entraînait en lui disant simplement et sans rire :
- Viens dans ma chambre, mon ami !…
Une fois dans sa chambre, elle lui faisait mettre culotte bas, à genoux devant elle, et lui infligeait un certain nombre de coups à l’aide d’un martinet acheté à cette intention. Inutile de dire que ces corrections s’achevaient généralement dans une étreinte folle qui les mettait d’accord".
Lord Dryalys - Les Délices du fouet
J'avais cette image charmante et désuete dans mes fichiers, et à part le texte. J'ai trouvé qu'ils allaient peut-être bien ensemble.