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Dame
29 mai 2009

On vit une époque formidable !


Une fois n'est pas coutume, j'ai envie d'évoquer aujourd'hui ce qui me préoccupe...
Après tout, si cela n'a aucun intérêt pour vous, ce que je comprends... cliquez sur les belles images des quelques billets précédants.

J'habite un  immeuble ancien, long couloir pavé (les pavés doivent dater du règne d'Aliénor d'Aquitaine), cage d'escalier non fermée, en pierre jusqu'au 4ème et dernier étage. Cour médiévale aux murs en pierres apparentes, agrémentée de nombreuses petites niches voûtées, porte également voûtée fermée par des grilles en fer forgé... j'imagine très bien faire venir dans cette cour un cracheur de feu, des baladins et autres troubadours en costume d'époque.

Il s'avère que depuis un mois, la municipalité a décidé, pour l'image clean de la ville, que chaque immeuble aurait ses poubelles. On a donc placé deux poubelles rutilantes (une pour les déchets ménagers, une autre pour le  plastique)... On a donc placé deux poubelles... devant ma porte ! (je n'invente rien, j'ai juste la place de me glisser pour accéder vers la sortie... ce qui m'oblige à garder, ou récupérer la ligne).

Le problème c'est que les poubelles ne sont sorties qu'une fois par semaine par quelqu'un (que je ne connais pas), faisant partie du syndic d'immeuble. Pour les déchets ménagers, disciplinée que je suis, j'enferme tout dans des sacs plastique, et je jette... D'autres ne s'emmerdent pas autant. Avec les chaleurs, l'odeur des ordures qui s'amoncellent toute la semaine en attendant le lundi soir (jour de sortie), me donne la nausée à chaque fois que je mets le nez dehors, pour aller par exemple jusqu'à ma boite aux lettres.

Je décidais mercredi de prendre ma plus jolie plume, et en m'adressant au syndic, je demandais poliment sur un joli papier  (je suis très classe et polie quand je veux) que les poubelles soient sorties plusieurs fois par semaine. Bien entendu, je signais. Hier quelqu'un avait retiré mon petit mot du mur. A la place, je pouvais lire ceci d'une écriture un peu, beaucoup,  vénère : "Les locataires n'ont qu'à gérer leurs ordures ! " (sic ! sic ! sic !). J'ai immédiatement prévenu mon propriétaire. Il me dit ne pas connaître les lois. J'ai quand même gardé des photos des poubelles (auxquelles certains avaient joint un grand carton rempli de déchets) prises cette semaine .

Je fais quoi moi aujourd'hui,  des membres du cadavre accumulés dans ma cuisine ? si quelqu'un connait les lois... merci
.

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Commentaires
D
[I]Comment dire ? votre long commentaire demande plus qu'une brève réponse... Je demande réflexion, Clinton. Là, je n'ai pas trop le temps.[/I]<br /> <br /> [Vacances]
C
Everything is Poubelles.<br /> <br /> Je me doutais bien que vous n'étiez pas Bordelaise, et ce n’est pas votre grossier stratagème pro girondins “à la Aimé Jacquet” tellement que c’est de la langue de bois qui pourra donner le change. On comprendra plus loin qu’il visait aussi à vous innocenter d‘un crime de sang (!). Mais vous l’auriez été, bordelaise, que ça ne changeait rien aux propos du Champenois de service. Vous comprenez d’ailleurs que je ne suis pour rien dans son commentaire!<br /> <br /> Sans le vouloir vous avez dévoilé vos origines provençales. <br /> Un goût aussi tapageur à décrire ses poubelles à la terre entière est sans conteste l’apanage des peuples méditerranéens . Tiens, j’ai même cru un instant que vos poubelles sentiraient bien la sangria! Du boucan, des détritus ménagers partout, tout cela évoquait immanquablement les bars à tapas. Si l’on ajoute à cela l’aspect trrrâgique, drrrrâmatique de l’affaire des poubelles bordelaises, (qué cé ouna gran y muy intenso dolor !) on avait là réunis tous les ingrédients signant hélas et sans l’ombre d’un doute vos origines hispaniques. Je dis “hélas” car vous imaginez aisément l’abomination, sans parler des films d’Almodovar !<br /> Je m’apprêtais donc à boucler là mon enquête, la mort dans l’âme (bien que n’étant pas chanteur de flamenco), lorsqu’un détail me sauta au yeux. Bon sang, mais c’est bien sûr ! Je reprenais rapidement mes esprits... Soudain mon cerveau fonctionnait à 100 à l’heure ! Les pièces du puzzle s’emboîtaient à une vitesse vertigineuse. J’en avais presque le tournis, et avec l’odeur des poubelles... Enfin bref !<br /> Quelle jubilation à atteindre le but ! Démêler aussi vite les noeuds d’une affaire de cette importance... J’aurai d’l’avancement. Sûr!<br /> Je reviens à nos poubelles. Elles ne prennent que deux “l” et pas trois.<br /> Or, de manière bien involontaire avouez-le, vous avez écrit poubelle avec trois “l”. “Ploubelle”.<br /> Je connais les “Ploubelles Girls” et tout ça, oui, mais là votre phrase n’a aucun sens. Personne ne prend une poubelle pour aller danser. D’ailleurs ça ferait mal aux pieds. Vous vous tout bonnement êtes trahie! Oh, ne rougissez pas ! Personne ne vous en tiendra rigueur, surtout pas moi que ces histoires de p(l)oubelles plassionnent pour pleu qu’elle ne joue pas des castagnettes, leur plopriétaile j’entends.<br /> Le reste était enfance de l’art (c’est pour ça qu’on dit des lardons dans le langage populaire pour désigner des petits)... Tout le monde sait qu’il n’y a qu’en Provence que l’on use du mot “bourdihié” pour désigner une poubelle.<br /> Seule une Provençale pure souche ou tout au plus mâtinée Byzantine pouvait donc commettre cette grossière erreur, peut-être une alsacienne aussi mais vous n’aviez pas l’accent et ne parliez de Jarret avec choucroute et raifort à aucun moment.<br /> <br /> On peut trinquer (oui, oui!) à cette à cette affaire rondement menée. Quelle formidable réussite!<br /> Même pas besoin d’envoyer le légiste pour examiner vos morceaux de cadavre et dont je suis bien tranquille qu’ils sentent la bouillabaisse à dix pas. Le gonze il a simplement pas eu de chance de tomber chez vous le jour où les bordelâaâîîs étaient couronnés aloreù queù l’ÔêêMeù, y zété que deuxièmeù ! Et que c’êêê la fin du monde et que vous l’avez refroidi, té ! Et que cé biéén compréhensibleù té!<br /> É ouais, cafi de bouillabaisse qu’il est le pôvre droulas, aussi vrai que si on l’ouvrait té le cerveau d’Almodovar, on trouverait des pieds de moutons à la salsa verde!<br /> ...<br /> Et j’en ai pas fini! Fallait pas faire un appel au peuple, Dame!<br /> Mon pote Bobby, enfin Bob Dylan, qui peut rien me refuser depuis que je lui permets de s’mettre sous mon bureau avec ma stagiaire avec des menottes et un martinet (oui y faut un peu de sm ici...), il m’a envoyé un fax dès qu’ je lui ai causé poubelles! Aussi sec!<br /> Il m’a envoyé la version originale et non censurée de “Everything is broken”.<br /> <br /> En fait cette chanson devait s’intituler “everything is trash can (poubelle)”.<br /> Mais voilà lorsqu’il a présenté le texte à sa maison de disque, la CBS, elle a dit “pas question”! Cette histoire de poubelles va nous retomber sur la gueule. Et d’une les bordelââîîs vont se sentir visés, pas trop grave jusque là, mais deuzio les popov y vont s’dire que si on parle poubelles, c’est qu’on s’en prend encore au cercueil de Staline! <br /> N’empêche qu’elle est drôlement chouette sa chanson. Il espère la faire chanter à Joan Baez qui lui casse les burnes (et les tympans) depuis tout p’tit, elle aussi avec ses histoires de poubelles mais en moins bien, rapport qu’elles sont pas bordelââîîses.<br /> V’là l’truc:<br /> <br /> Trash can idols, trash can heads,<br /> People sleeping in trash can beds.<br /> Ain't no use jiving<br /> Ain't no use joking<br /> Everything is Trash Can...<br /> <br /> Joli, non ?<br /> <br /> Là où ça l’est moins c’est qu’au moment où j’ai reçu ce fax historique, y a l’aut’ derrière, la belle-mère de Dalida... enfin on l’appelle comme ça parce que... bref, qui s’étrangle avec son bâillon toute excitée à vouloir chanter “Bobby l’Amoroso”. On lui avait pourtant dit de s’le mettre en sautoir son gag, bordel!<br /> La Maîtresse de maison, elle lui balance pas un méchant coup de cravache en travers des... Enfin, je vous fais pas un dessin, c’est la belle-doche de Dalida...<br /> Bobby au téléphone qui croit que j’suis en train d’assassiner Joan Baez et ses frères Sacco et Vanzetti. J’ai beau lui dire que non, qu’cest la belle-mère etc, c’est vrai on peut confond’, mais j’t’en fous, y veut rien savoir. Il est aux anges le Bob. Y dit qu’ faut faire durer et qu’elle gueule une bonne fois pour toutes La Baez!<br /> <br /> Je passe sous silence la lettre reçue de l’Archeveque de Zanzibar à l’instant même... Bob, ça y aurait fait un choc. Faut l’ménager.<br /> Je vous raconterai, mais plus tard... Des révélations incroyables !<br /> ...<br /> Ah oui, et ben moi, « que j’ai trouvé Ma Reine dans une poubelle », ça me dirait bien de le dire dans les dîners en ville et pas seulement dans les dîners SM. Peut-être même que j’en rajouterais un peu... comme ça en rentrant, ben...<br /> <br /> De toutes façons Bob l’avait bien dit, Everything is Poubelles.<br /> Visionnaire le gars !
M
Dame, pour le petit mot, le voisin mitoyen de mur, n'est pas dans le même immeuble que moi, et vous devez vous souvenir de la complexité d'accès de ces immeubles parisiens...
D
[I]* Agnès, n'hésitez pas à laisser un petit mot sur la porte de votre voisin... c'est efficace.<br /> <br /> * Merci Jean-Paul, vous tenez à peu près les mêmes propos que Françoise. Je n'ai pas gagné la guerre des poubelles, mais une bataille, puisque après avoir téléphoné à la mairie, la poubelle (déchets ménagers) a été sortie, est toujours dehors depuis hier 19 heures.<br /> <br /> * Clinton, un bug s'est glissé dans votre commentaire. Ce qui est écrit et validé, reste. Je n'ai aucune possibilité de vous corriger... Mais j'aime bien, c'est déjanté à souhait, et tous vos conseils sont bons à prendre. J'ai bien relevé le cache poubelle, forme corset cuir, acheté chez Colette (c'est pas dans l'ordre mais on devrait s'y retrouver). Il ne restera plus qu'à demander à un membre du syndic de me prendre en photo dans la même tenue (corset cuir), aux cotés de la poubelle, (de face et de dos... moi, pas la poubelle), après avoir fait venir une équipe de bras cassés à qui j'aurais demandé d'abattre le mur, ce qui me fera passer directement par le salon d'antiquités de mon voisin de gauche.<br /> Un seul petit détail... je me demande quel soumis est prêt à dire à ses amis dans les dîners BDSM, en ville "ma Maîtresse, je l'ai trouvée dans une poubelle"[/I]<br /> <br /> [tamtam] [I](sauvée, j'échappe à la mauvaise réputation, je ne suis pas bordelaise)[/I]
C
Ne serait-ce là une Oeuvre Trash Art que vous n'auriez pas comprise ?<br /> <br /> Sûr que Pierre Dac aurait dit deux choses qui peuvent toujours servir, en cela qu'elles aident à conserver le moral... Et par les temps qui courent le tiers état n'a guère que ça à se mettre sous la dent.<br /> <br /> Yka attaquer le mur, de préférence depuis l'appartement du voisin, casser, percer, et déplacer votre entrée. Ainsi elle ne sera plus derrière les poubelles. Et hop, le tour est joué! Si par hasard, l'employé déplace les poubelles, renouveler l'opération.<br /> Le mieux étant l'ennemi du bien, surtout en matière de poubelles, et votre triste affaire en est une criante illustration, il est bon de se déclarer "Contre les poubelles". De la même façon qu'il est logique d'être contre la grippe mexicaine, la hausse des prix etc, etc, bref de prendre une position claire "contre la plupart des choses qui ne vont pas dans le bon sens". Et ceci, je le précise, n'a rien de relatif et vaut quelle que soit la direction prise.<br /> <br /> Par ailleurs un champenois de ma connaissance (du Champagne j'entends) et qui n'avait bien sûr pas peur du ridicule qualifiait de manière très confraternelle Bordeaux de Cité "Britsh mais con".<br /> Il ne faudrait pas que cette funeste réputation se répande à l'image de vos poubelles.<br /> Les services compétents doivent en prendre conscience.<br /> <br /> J'y pense tout d'un coup... Y aurait pas chez Colette, rue St Honoré, kèkchose comme un concept de "Chic Poubelle" adaptée à la cité girondine. Et venant de là, y a des chances que le truc soit à la fois chic, con et très cher... Ça devrait coller!<br /> <br /> Dernière suggestion, profiter en pour demander une Poubelle gainée de cuir, façon Gauthier-corset, enfin quelque chose de bien quoi !<br /> <br /> Enfin si rien n'y fait, alors la notion de "Soumiprêtatou" peut trouver là toute sa place... Je vous laisse le soin de définir le cahier des charges, qui cette fois rejoint pleinement votre domaine de compétences. C'est l'occas !<br /> <br /> Yé vous prrrrie dé m'essscoussé, mâ dès que j'entends parler poubelle, c'est comme Buko, une sorte d'attraction !<br /> Ça tombe bien. En ce moment j'sais plus où donner d'la tête... Oui, quelle belle époque !<br /> Ne serait-ce là une Oeuvre Trash Art que vous n'auriez pas comprise ?<br /> <br /> Sûr que Pierre Dac aurait dit deux choses qui peuvent toujours servir, en cela qu'elles aident à conserver le moral... Et par les temps qui courent le tiers état n'a guère que ça à se mettre sous la dent.<br /> <br /> Yka attaquer le mur, de préférence depuis l'appartement du voisin, casser, percer, et déplacer votre entrée. Ainsi elle ne sera plus derrière les poubelles. Et hop, le tour est joué! Si par hasard, l'employé déplace les poubelles, renouveler l'opération.<br /> Le mieux étant l'ennemi du bien, surtout en matière de poubelles, et votre triste affaire en est une criante illustration, il est bon de se déclarer "Contre les poubelles". De la même façon qu'il est logique d'être contre la grippe mexicaine, la hausse des prix etc, etc, bref de prendre une position claire "contre la plupart des choses qui ne vont pas dans le bon sens". Et ceci, je le précise, n'a rien de relatif et vaut quelle que soit la direction prise.<br /> <br /> Par ailleurs un champenois de ma connaissance (du Champagne j'entends) et qui n'avait bien sûr pas peur du ridicule qualifiait de manière très confraternelle Bordeaux de Cité "Britsh mais con".<br /> Il ne faudrait pas que cette funeste réputation se répande à l'image de vos poubelles.<br /> Les services compétents doivent en prendre conscience.<br /> <br /> J'y pense tout d'un coup... Y aurait pas chez Colette, rue St Honoré, kèkchose comme un concept de "Chic Poubelle" adaptée à la cité girondine. Et venant de là, y a des chances que le truc soit à la fois chic, con et très cher... Ça devrait coller!<br /> <br /> Dernière suggestion, profiter en pour demander une Poubelle gainée de cuir, façon Gauthier-corset, enfin quelque chose de bien quoi !<br /> <br /> Enfin si rien n'y fait, alors la notion de "Soumiprêtatou" peut trouver là toute sa place... Je vous laisse le soin de définir le cahier des charges, qui cette fois rejoint pleinement votre domaine de compétences. C'est l'occas !<br /> <br /> Yé vous prrrrie dé m'essscoussé, mâ dès que j'entends parler poubelle, c'est comme Buko, une sorte d'attraction !<br /> Ça tombe bien. En ce moment j'sais plus où donner d'la tête... Quelle belle époque !<br /> <br /> Ne serait-ce là une Oeuvre Trash Art que vous n'auriez pas comprise ?<br /> <br /> Sûr que Pierre Dac aurait dit deux choses qui peuvent toujours servir, en cela qu'elles aident à conserver le moral... Et par les temps qui courent le tiers état n'a guère que ça à se mettre sous la dent.<br /> <br /> Yka attaquer le mur, de préférence depuis l'appartement du voisin, casser, percer, et déplacer votre entrée. Ainsi elle ne sera plus derrière les poubelles. Et hop, le tour est joué! Si par hasard, l'employé déplace les poubelles, renouveler l'opération.<br /> Le mieux étant l'ennemi du bien, surtout en matière de poubelles, et votre triste affaire en est une criante illustration, il est bon de se déclarer "Contre les poubelles". De la même façon qu'il est logique d'être contre la grippe mexicaine, la hausse des prix etc, etc, bref de prendre une position claire "contre la plupart des choses qui ne vont pas dans le bon sens". Et ceci, je le précise, n'a rien de relatif et vaut quelle que soit la direction prise.<br /> <br /> Par ailleurs un champenois de ma connaissance (du Champagne j'entends) et qui n'avait bien sûr pas peur du ridicule qualifiait de manière très confraternelle Bordeaux de Cité "Britsh mais con".<br /> Il ne faudrait pas que cette funeste réputation se répande à l'image de vos poubelles.<br /> Les services compétents doivent en prendre conscience.<br /> <br /> J'y pense tout d'un coup... Y aurait pas chez Colette, rue St Honoré, kèkchose comme un concept de "Chic Poubelle" adaptée à la cité girondine. Et venant de là, y a des chances que le truc soit à la fois chic, con et très cher... Ça devrait coller!<br /> <br /> Dernière suggestion, profiter en pour demander une Poubelle gainée de cuir, façon Gauthier-corset, enfin quelque chose de bien quoi !<br /> <br /> Enfin si rien n'y fait, alors la notion de "Soumiprêtatou" peut trouver là toute sa place... Je vous laisse le soin de définir le cahier des charges, qui cette fois rejoint pleinement votre domaine de compétences. C'est l'occas !<br /> <br /> Yé vous prrrrie dé m'essscoussé, mâ dès que j'entends parler poubelle, c'est comme Buko, une sorte d'attraction !<br /> Ça tombe bien. En ce moment j'sais plus où donner d'la tête... Oui, quelle belle époque !
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